Comme l’indiquait le billet Fil abes du 26 juin 2025, le réseau Sudoc PS va être clôturé au 31 décembre 2025. Ce billet a pour objectif de préciser les impacts concrets à prévoir dans les bibliothèques membres de ce réseau, qu’elles soient ou non déployées dans le réseau Sudoc.

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Par arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace en date du 28 octobre 2025, sont nommés membres du Conseil d’administration de l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur, pour une durée de trois ans, les personnalités suivantes :

• Anne Fraïsse, présidente de l’université de Montpellier Paul-Valéry, sur proposition de France Universités
• Xavier Leroux, président de l’université de Toulon, sur proposition de France Universités
• Sandrine Gropp, directrice du service commun de documentation de l’université de Montpellier
• François Nawrocki, directeur du service commun de documentation de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
• Françoise Rousseau-Hans, cheffe du service d’appui à la recherche et à l’information scientifique (Saris) du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

Xavier Leroux est nommé président du Conseil d’administration de l’Agence.

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Depuis 2018, avec le développement de l’application ITEM, l’Abes a fait le choix d’adopter les méthodes Agiles pour la gestion de ses projets de développement logiciel. Cette évolution marquait une volonté forte : mieux répondre aux besoins des utilisateurs, améliorer la réactivité des équipes et garantir une livraison régulière de solutions fonctionnelles.

Une orientation vers la méthode Scrum

Parmi les différentes approches issues du mouvement Agile (Scrum, Extreme Programming, Kanban, Lean, etc.), l’Abes a choisi de structurer ses projets autour de la méthode Scrum.
Cette méthode repose sur un fonctionnement en « sprints », des cycles de travail courts – de quatre semaines au maximum – menés par une équipe auto-organisée. Chaque sprint se conclut par la livraison d’une version utilisable du logiciel, favorisant ainsi l’adaptation continue aux besoins des utilisateurs et le partage de retours réguliers.

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Par arrêté en date du 5 septembre 2025, Nicolas Morin, conservateur général des bibliothèques, a été renouvelé dans ses fonctions de directeur de l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur.

Ce renouvellement s’inscrit dans un moment particulier pour l’Abes : la création d’un nouvel opérateur du numérique pour l’ESR est en préparation, tandis que les grandes orientations du projet d’établissement 2024-2028 continuent de se déployer.

La continuité de la direction de l’Abes permettra d’accompagner ces transformations, au service des établissements et de la communauté de l’ESR.

Consulter :  JORF n°0221 du 21 septembre 2025

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L’Abes a le plaisir d’informer la communauté de l’ESR de la publication du marché public PN-2025-08-SGM, portant sur le renouvellement du système de gestion du Sudoc, de la base de connaissance nationale BACON, ainsi que des différents services associés.

Un périmètre élargi et de nouveaux services

Le projet englobe plusieurs composantes essentielles pour l’ESR :

• le catalogue national Sudoc

• la base de connaissance BACON, recensant les ressources électroniques utiles à l’ESR

• le référentiel d’autorités IdRef

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Une collaboration étroite est née depuis plus d’un an entre l’Abes et l’ezTEAM, une équipe mixte regroupant des membres de l’Inist-CNRS et de Couperin, autour du projet ezSTATS.

L’objectif est de mesurer les usages des données documentaires nationales présentes dans les outils de l’Abes et de les mettre à disposition des établissements qui y produisent des données, en utilisant plusieurs briques de la suite ReadMETRICS développées par l’ezTEAM (ezPAARSE, ezMESURE, BiblioMap et ezREPORT). Cette suite logicielle open source est conçue pour déclarer, collecter, enrichir et valoriser dans des tableaux de bord dynamiques des données d’usage.

Le premier cas d’usage de ce projet concerne theses.fr le moteur de recherche des thèses françaises.

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Un nouveau processus d’alignement entre la base de connaissance nationale BACON et le Sudoc est désormais opérationnel. Son objectif : faciliter et améliorer le signalement des ressources électroniques dans le Sudoc, au bénéfice de l’ensemble des établissements documentaires de l’ESR.

Pourquoi ce nouveau flux ?

Plusieurs constats ont motivé la mise en place de ce service :

• un signalement encore limité de la documentation électronique dans le Sudoc

• des circuits et outils de signalement hétérogènes selon qu’il s’agisse de ressources électroniques ou imprimées

• une forte dépendance vis-à-vis des bases de connaissances commerciales, elles-mêmes largement alimentées par BACON

• au sein de l’Abes, une dispersion des traitements : le Sudoc pour les revues et monographies électroniques d’un côté, BACON pour les bouquets et leurs périmètres d’abonnement de l’autre.

Jusqu’ici, un rapprochement partiel avait été tenté dans BACON via la colonne bestppn dans les fichiers KBART, permettant de faire correspondre un titre à son PPN dans le Sudoc. Mais ce champ, trop lacunaire et peu fiable, ne permettait pas une exploitation satisfaisante.

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Consulter : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/vers-un-operateur-numerique-de-reference-pour-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-convergence-100002

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En 2024, l’Abes a réalisé son premier Bilan Carbone (ou Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre – BEGES), marquant une étape structurante dans sa démarche de responsabilité environnementale. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de son Projet d’établissement 2024-2028, répond à l’élan impulsé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en faveur du développement durable et de la RSE dans l’ESR.

Cette démarche vise à mieux cerner l’impact environnemental des activités de l’Abes, dans un contexte où les impératifs de sobriété énergétique occupent désormais une place centrale. Elle ouvre la voie à la mise en œuvre d’une politique vertueuse, destinée à réduire progressivement et significativement l’empreinte carbone de l’agence. Le BEGES constitue ainsi une étape-clé, en fournissant un socle de données chiffrées pour initier un plan d’actions concret à court et moyen terme.

Un travail collectif et transversal

La première étape a consisté à quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES), afin d’en mieux comprendre l’origine et la répartition, en vue de concevoir un plan d’actions concrètes, mesurables et durables pour en réduire l’impact de manière efficace. En effet, bien que l’Abes n’ait pas attendu ce bilan pour mettre en place depuis plusieurs années des mesures concrètes pour réduire ces émissions (amortissement des ordinateurs sur 7 ans au lieu de 5 ans précédemment, suppression du véhicule de service, amélioration des dépenses énergétiques au CINES, extension du télétravail…), il devenait nécessaire d’estimer plus justement la réalité de son empreinte carbone.

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