Sudoc
SUDOC
Dans un billet du blog RDA, il est question de l’évolution de certaines pratiques de catalogage dans le Sudoc, d’une amorce de frbrisation active des (méta)données du catalogue, de rdf, et de nuages…
Pour en savoir plus, le mieux est de lire ce billet.
Le chargement des données Sudoc dans theses.fr exige que 564 663 notices soient modifiées. Un billet publié sur Punktokomo détaillera le travail préparatoire et le fonctionnement du programme mis en œuvre. Le but essentiel de ces modifications est de permettre le meilleur fonctionnement possible des facettes « domaine » et « discipline » dans theses.fr.
A terme le moteur de recherche theses.fr, qui inclut déjà les données du Fichier Central des Thèses (signalement des thèses en cours en sciences humaines et sociales), redéveloppé et élargi avec l’application Step (Signalement des Thèses En Préparation), et les données de l’application Star (dépôt des thèses électroniques), valorisera également les données du Sudoc relatives aux thèses.
Les utilisateurs de WinIBW peuvent consulter le cours consacré aux « Astuces de WinIBW » sur la plateforme d’autoformation mise en place par l’ABES.
Chaque astuce décrite est présentée sous forme d’une vidéo avec commentaire audio, ne dépassant pas 4 minutes.
A chacun son rythme, sans contrainte de calendrier.
La consultation menée au printemps 2012 auprès des établissements du réseau Sudoc pour connaître les intentions de (ré)adhésion au service de visibilité des collections dans WorldCat a reçu 112 réponses favorables sur 134 établissements membres du réseau Sudoc éligibles (étant déployés depuis au moins un an dans le Sudoc).
10 établissements ont choisi de ne pas renouveler leur adhésion.
13 ont en revanche décidé d’opter pour ce service.
Les données Sudoc à jour au 1er juillet 2012 sont visibles dans WorldCat depuis le début du mois d’août. Les difficultés rencontrées lors de précédents chargements ne se sont pas représentées. L’ABES a réalisé fin octobre une nouvelle extraction de données qu’OCLC va exploiter pour une mise à jour dans les 3 mois, conformément aux engagement contractuels.
L’équipe en charge de ce dossier se tient à votre écoute via le guichet d’assistance
Rentrée oblige, voici un petit rappel qui s’adresse aux catalogueurs qui établissent des notices d’acquisition dans le Sudoc, et aussi pour ceux qui se localisent sous ces notices.
Il est indispensable de changer le statut de la notice (zone 008 $a position 3) de « a » à « x » lorsque le document a été reçu. En effet, il faut savoir que, tant que la notice conserve le statut » a « , elle n’est pas visible dans le catalogue accessible au public, même si elle est localisée.
L’ABES recommande de consulter les pages du Guide méthodologique qui donnent des précisions sur ce statut et sur la procédure à suivre :
– Dans la partie Aide au catalogage http://documentation.abes.fr/guide/html/formats/unmb/DonneesCodees/CodesZone008.htm#pos3 et http://documentation.abes.fr/guide/html/regles/Catalogage/Regles_NoticesAcquisition.htm
– Dans la partie Manuels http://documentation.abes.fr/guide/html/manuels/controle_bibliographique/acquisition/index.html
Le guide méthodologique est, rappelons-le, ouvert à tous sans login ni mot de passe.
N’hésitez pas à signaler à l’ABES les erreurs éventuelles relevées sur ces pages du GM, les lacunes qu’il semble nécessaire de combler.
Posez toute question par le guichet d’assistance de l’ABES , rubrique SudocDonnées – Autres.
Avec Qualinca, l’ABES est engagée dans un projet de recherche d’envergure, par la durée, l’enjeu et les partenaires. Qualinca est un projet de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche, sur la période 2012-2015 (36 mois).
La qualité des catalogues avant tout
Qualinca s’intéresse à la « qualité et [l’]interopérabilité de grands catalogues documentaires », comme le Sudoc ou le catalogue de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), autre partenaire du projet. Selon le parti pris de Qualinca, la qualité des catalogues tient essentiellement à la qualité des liens : liens externes tels que les préconisent les principes du linked data, mais d’abord liens internes, notamment entre notices bibliographiques et notices d’autorité. En ce sens, Qualinca est bien en cohérence avec les grandes orientations de l’ABES : ouverture des données, investissement dans les technologies du web sémantique, valorisation des référentiels autour d’IdRef. Par ailleurs, Qualinca prend la suite de SudocAD, projet de 12 mois en partie financé par le TGE ADONIS et mené de concert avec l’équipe GraphIK du LIRMM, leader de Qualinca.
Selon les termes mêmes du site web du projet, « les objectifs scientifiques du projet sont de :
1/développer un cadre logique pour qualifier la qualité d’une base de connaissances documentaires vis-à-vis de l’identification des entités individuelles et des liens entre entités individuelles.
2/proposer des principes/méthodes/outils pour passer d’un certain niveau de qualité à un meilleur niveau ».
Les partenaires
Les partenaires scientifiques du projet sont le Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM), le Laboratoire d’informatique de Grenoble (LIG) et le Laboratoire de recherche en informatique d’Orsay (LRI) . Ce sont tous des experts en bases de données, représentation des connaissances et web sémantique.
Le rôle de l’ABES
Qualinca est bien un projet de recherche, mais la contribution de l’ABES ne se limitera pas à l’apport de données et d’une expertise métier : l’approche théorique sera testée à travers le développement de démonstrateurs (détection de liens erronés ; automatisation du liage aux autorités, voire de la création d’autorités). Ces démonstrateurs seront eux-mêmes évalués en comparant décisions automatiques et décisions humaines. Le moment venu, nous solliciterons la participation des catalogueurs du réseau Sudoc à ce protocole d’évaluation.
Plus d’information sur le site web de Qualinca.
C’était cette année à Helsinki, Finlande que se tenait le rassemblement réunissant la grande famille des bibliothécaires du monde entier du 11 au 16 août sur un thème mobilisateur : « Les bibliothèques aujourd’hui ! – Inspirantes, surprenantes, rendant plus fort »
Raymond Bérard, directeur de l’ABES est intervenu le vendredi 10 aout au cours de la réunion satellite de Kuopio : « Global Policies, Imperatives and Solutions for the Efficient Print Resources Management and Access to Less Used Documents. » avec une communication intitulée « Library catalogues, the web and next generation library systems; providing better access to print and digital through globalization » où la nouvelle application de l’ABES « PERISCOPE » a joué la vedette ! En savoir plus
Philippe le Pape, chargé de la mission « Normalisation » à l’ABES a lui, participé à plusieurs réunions techniques :
-PUC (Permanent UNIMARC Committee), les 13, 14 et 16 (3 réunions)
-EURIG [European RDA Interest Group] Working Group on Aggregates (Groupe de travail EURIG sur le traitement des agrégats dans RDA), le 15.
A noter que les documents de travail avaient été préparés, et présentés, par les Français : Françoise Leresche et Philippe Le Pape
Ce dernier a également participé, avec Raymond Bérard, à la réunion de l’European RDA Interest Group (EURIG) proprement dit qui a suivi les commissions techniques.
« Périscope – Comparez vos collections de périodiques », nouvelle application développée par l’Abes, ouvre cette semaine. Elle est accessible sans authentification à l’adresse : https://periscope.sudoc.fr
Périscope a été développée afin de permettre la visualisation des états de collection du Sudoc et ainsi rendre possible l’évaluation des états de collections signalés sur un titre. Conçue particulièrement pour les besoins des gestionnaires de plan de conservation partagée. Cependant, elle est à la disposition, par extension, de tous professionnels spécialisés dans la gestion de périodiques référencés dans le Sudoc.
Précisons que l’application ne permet pas la création, la modification ou la correction de données.
L’utilisateur identifie à partir d’un écran recherche une liste de titres de périodiques, puis visualise et compare les états de collection disponibles sur un titre sélectionné.
La particularité de Périscope est de permettre,, grâce à des codes couleur spécifiques, l’identification immédiate du statut d’une collection :
Si l’utilisateur clique sur une ligne de couleur, il obtient une information textuelle sur l’état de collection.
Les utilisateurs ont la possibilité :
Au premier mai 2012 le catalogue Sudoc accessible par le web comptait :
10 525 602 notices bibliographiques localisées :
2 502 579 notices d’autorité :
34 485 285 localisations
1 226 290 recherches publiques ont été effectuées du premier avril au 30avril inclus
Les 2 000 000 de notices du référentiel IdRef sont désormais intégrées à VIAF, pièce maîtresse dans le mouvement d’ouverture et d’interconnexion des données bibliographiques à l’échelle globale.
VIAF se définit comme un fichier d’autorités virtuel international. VIAF est virtuel au sens où il agrège des fichiers d’autorités préexistants, d’abord ceux des bibliothèques nationales, mais aussi ceux de grands catalogues collectifs, comme IdRef, base des autorités du catalogue Sudoc (mais aussi d’autres bases académiques françaises). Cela signifie que VIAF n’entend pas se substituer aux autres fichiers : ce sont ces derniers qui l’alimentent. Il faut ajouter que VIAF ne se contente pas de juxtaposer ces millions de notices d’autorité, il cherche à les interconnecter de manière entièrement automatique. Ainsi VIAF parvient-il à regrouper les différentes notices qui décrivent une même personne, par exemple l’historien Alain Boureau :
Jusqu’en 2011, VIAF n’était qu’un projet de recherche mené conjointement par OCLC et les bibliothèques nationales américaine, allemande et française. Depuis cette année, c’est un produit OCLC. Malgré ce changement de statut, VIAF reste un service ouvert et gratuit, qui doit jouer un rôle important dans la construction d’un espace global des données bibliographique qui soit à la disposition de tous.
En effet, non seulement l’interface Web et les web services techniques de VIAF demeurent-ils librement accessibles, mais les données brutes elles-mêmes peuvent être récupérées et réutilisées par tout le monde (plus de détails sur Punktokomo). C’est un acquis important car, sur le marché des services aux bibliothèques, la concurrence doit porter sur la qualité et le prix des prestations ou des logiciels, et non sur la propriété des données.
En termes techniques, cette mise en commun des données passe par la participation au web de données, ce qui est le cas de VIAF et d’IdRef. Les données RDF de VIAF pointent déjà vers les données RDF d’IdRef. D’ici quelque temps, l’inverse sera également vrai (plus de détails sur Punktokomo).
D’un point de vue pratique, l’intégration d’IdRef à VIAF contribuera à valoriser et faciliter le travail effectué par les catalogueurs des réseaux ABES :
